OM Olympique de Marseille

Les minots sauvent l'OM

Merci Roland
Huiti�me de finale retour de la Coupe de France 1982.

Le Paris Saint Germain s'impose (3-1) au Parc des Princes contre les minots de l'Olympique de Marseille et se qualifie pour les quarts de finale.

Les buts Parisiens sont marqu�s par Surjak, Michel N'Gom et Dominique Rocheteau, contre un but de Santos.
Au mois d'avril 1981, donc, l'OM appartenait au pass�.
Tout le personnel appoint� fut mis en ch�mage technique : G�rard Migeon, Victor Zvunka, Albert Domenech (le fr�re de Raymond), Daniel Tallineau, G�rard Bacconnier, Jean-Pierre Truqui, Oscar Flor�s, Robert Buigues, Arthur Minassian, Herv� Flor�s, Pierre Lechantre, Moncef Djebali, Michel N'Gom, ainsi que les cadres Bernard Bosquier, Lucien Cossou et ... Albert Batteux, l'ancien entra�neur mythique du grand Stade de Reims des ann�es 1950 que l'on avait suppli� de venir quelques mois plus t�t et qui devait bien regretter d'avoir tent� l'aventure.
Et pourtant, le vieux club allait tout de m�me survivre, Jean Sadoul, le pr�sident du Groupement des clubs professionnels (ex-future Ligue nationale de football), parvint � mettre en place des structures provisoires en attendant un �ventuel concordat. L'OM conserva Jean Robin et Roland Gransart comme entra�neurs deux joueurs professionnels, Christian Caminiti et Michel Castellani, et toutes ses �quipes de jeunes. Il fallait finir la saison co�te que co�te.
Ce que personne n'aurait pu pr�voir, c'est qu'avec ces gamins -ceux-l� m�mes qui, deux ans plus t�t, avaient enlev� la Coupe Gambardella-, cet OM de l'An II n'allait perdre aucune des six rencontres restant � disputer.
Epinglant m�me Montpellier nouveau promu, � son tableau de chasse, au cours du match des adieux (3-1) !
Marc L�vy, Jos� Anigo, Jacques Lopez, Christian Caminiti, Roland Gransart, Jean-Yves Francini, Jean-Charles De Bono, Marcel De Falco, Eric Di M�co, Fran�ois Lapinta, Marc Pascal, Michel Castellani, Serge Blum, Eric Terrones, Michel Flos, Jean-Jacques Garcia, Thierry Chancel plac�rent ainsi le club sur le chemin de la survie : �pisode d�cisif cont� par Jean Ferrara dans la Belle Aventure des Minots.
L'arriv�e de Jean Carrieu et de Claude Cuny, puis plus tard l'attribution d'un concordat permirent ensuite de repartir de l'avant. Mais ce fait demeurerait, symbolique : l'OM d�voreur de monstres sacr�s, avait �t� sauv� par ses jeunes �l�ments, fruit du travail et de patience.
Les joueurs de Roland Gransart, sur leur lanc�e, align�rent une s�rie de vingt rencontres sans d�faite et manqu�rent de peu la mont�e au cours de l'exercice suivant (1981-82), d�truisant au passage une id�e re�ue voulant que les vedettes seules remplissent le Stade V�lodrome (alors que seuls comptent, en fait, les r�sultats). Le mouvement de renouveau �tait irr�versible. M�me si, en raison de la r�fection de la pelouse, il fallut de nouveau �migrer pour une saison au stade de l'Huveaune, dans des conditions de confort pr�caires et d�courageantes pour les spectateurs. Les hommes qui avaient pris le club en charge continu�rent patiemment de reb�tir sur les ruines.
Leur pers�v�rance allait �tre r�compens�e : au printemps de 1984, l'OM 1er de son groupe disait adieu � la Division 2 apr�s quatre saisons de purgatoire. les risques pris en d�but d'exercice s'�taient r�v�l�s payants et l'apport de joueurs d'exp�rience, comme Zarko olarevic, Paco Rubio, Jean-Yves Kerjean, Sarr Boubacar et Fran�ois Bracci, d�teminant pour �pauler les L�vy, Lopez, Anigo, De Bono, Francini, Marc Pascal, petits juniors devenus grands...


� suivre dans La Grande Histoire de l'OM d'Alain P�cheral
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