Pas besoin d'attendre bien longtemps pour mettre Luiz Gustavo dans les
L�gendes de l'OM
Il le m�rite amplement apr�s un d�but de saison tonitruant.
D'ailleurs, les absents ont toujours raison, et quand il n'est pas l�....
Bravo � lui pour sa rapide int�gration � l'OM |
Luiz Gustavo, incontournable et indispensable � l'OM
Luiz Gustavo a �t� le grand bonhomme de la rencontre OM PSG, mais pas que....
Le br�silien de l�OM a tout simplement livr� une copie parfaite, pr�sent
dans tous les duels, il a �t� r�compens� par son but des 25 m�tres, vraiment
un gros match!
L'avis de Menes "Aussi important � l'OM que Neymar au PSG"
L'avis de Rolland Courbis "Les individualit�s font la diff�rence, pas le collectif. A l'OM, le collectif
a �t� bon, emmen� par un Gustavo qui aurait, d'ailleurs, eu largement sa
place dans l'�quipe adverse.
Luiz est un guide, et Anguissa progresse � son contact.
Il apporte de la s�r�nit� et est toujours disponible pour ses partenaires,
sans compter les buts qu'il marque comme contre Caen pour lancer la machine
sur un 5 - 0 |
Interview Luiz Gustavo:
�Qu'est-ce qui a convaincu un champion d'Europe 2013 de venir � Marseille
?�
�Le d�fi. J'aime tenter de nouvelles choses, me sentir toujours pouss�
au maximum. Je n'ai pas peur de me confronter � un monde diff�rent. Au
contraire, j'adore �a.
L'Allemagne est un pays merveilleux. Je lui dois une grande partie de ce que je suis devenu. Mais � un moment, quand on en ressent le besoin, il faut changer. Chercher une �quipe, un d�fi qui vous motive r�ellement. Et ici, il y a tout cela : une �quipe, une ville o� je me sens de mieux en mieux jour apr�s jour, des gens chaleureux, passionn�s, qui me rappellent le Br�sil.�
Vous aviez aussi besoin d'un peu de soleil ?
�(En fran�ais.) Ici, c'est tr�s, tr�s mieux ! (Il reprend en portugais).
Au bout de dix ans en Allemagne, ma vie �tait presque devenue automatique
: aller � l'entra�nement, passer chercher mon fils, rentrer � la maison.
Ici, il y a le soleil, le ciel est toujours bleu.
L'Allemagne est un pays merveilleux, je lui dois une grande partie de ce
que je suis devenu.
Mais il me fallait chercher une �quipe, un d�fi qui vous motive r�ellement.
Et ici, il y a tout cela : une �quipe, une ville o� je me sens de mieux en mieux jour apr�s jour, des gens chaleureux, passionn�s, qui me rappellent le Br�sil� |
Que connaissiez-vous de l'OM ?
�Pas grand-chose. J'avais jou� une fois contre Marseille en Ligue des champions
avec le Bayern. Je savais que Rib�ry avait jou� ici, que beaucoup de grands
joueurs sont pass�s ici. On m'a dit qu'il y avait une grande tradition,
des supporters passionn�s, que le retentissement du club �tait immense
� travers le pays. Qu'il �tait difficile de rester insensible � l'OM.�
Et le PSG?
�Le PSG, c'est plut�t un club de stars. Nous, je crois qu'on doit rester
dans ce qui fait l'essence de l'OM : jouer quatre-ving-dix minutes � fond,
se battre et qu'� la fin nos supporters soient fiers de nous� |
Luiz Gustavo Dias est n� le 23 juillet 1987 � Pindamonhangaba au Br�sil
Taille : 1,88 m
Poids : 80 kg
Clubs
Corinthians Alaogano (2006-2007)
Clube de Regatas Brasil (2006-2007)
Hoffenheim (2007-janv. 2011)
Bayern Munich (Janv. 2011-2013)
VfL Wolfsburg (2013-2017)
S�lection du Br�sil
Il f�te sa premi�re Le 10 ao�t 2011 lors du match amical Allemagne-Br�sil, il entre sur le terrain � la 86e minute de jeu.
41 s�lections, 2 buts |
Palmares
Bayern de Munich:
Vainqueur de la Ligue des champions en 2013
Finaliste de la Ligue des champions en 2012
Champion d'Allemagne en 2013
Finaliste de la Coupe d'Allemagne en 2012
Vainqueur de la Supercoupe d'Allemagne en 2012
VfL Wolfsburg :
Vainqueur de la Coupe d'Allemagne en 2015
Vainqueur de la Supercoupe d'Allemagne en 2015 |
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Interview de Luiz Gustavo, le Marseillais Br�silien
Marseille?
J'y suis tr�s heureux. J'�volue dans une grande �quipe, avec des supporters
fantastiques, des joueurs de qualit� et les infrastructures pour travailler
sereinement. Et la qualit� de vie est tr�s agr�able. Me r�veiller sous
le ciel bleu et le soleil... C'est incroyable. Climatiquement parlant,
je me rapproche de mon pays. Et m�me dans la philosophie de vie des gens.
Cela me manquait. La passion que les Marseillais ont pour le foot est merveilleuse.
Si je vous chante � De Marseille � Janeiro, Luiz Gustavo �...
La premi�re fois que j'ai entendu cette chanson, j'avoue que je ne me suis pas rendu compte qu'il s'agissait de moi (rires). Je ne m'y attendais pas du tout. On a d�j� cri� mon nom dans un stade mais un chant � ma gloire, jamais ! C'�tait vraiment une agr�able surprise. Je ne peux que remercier les supporters en travaillant encore plus sur le terrain.
Et ce tifo � votre effigie, fin janvier...
On peut dire que cette saison est celle de toutes les surprises (il rigole encore). Ma mani�re de travailler et de vivre, mon d�vouement � mon m�tier expliquent peut-�tre cela. C'est un honneur.
Depuis Carlos Mozer dans les ann�es 1990, aucun Br�silien n'a su aussi vite s'imposer dans le coeur des supporters marseillais.
� quoi tient cette alchimie selon vous ?
C'est toujours tr�s dur de parler de soi. Il m'est plus facile de faire face aux critiques que de faire face aux �loges. Je ne trouve pas les mots pour expliquer ce qu'il se passe entre eux et moi, je ne peux que mettre en avant le travail que j'accomplis. Ce m�tier est celui dont j'ai toujours r�v�, c'est merveilleux de recevoir tant de reconnaissance et d'amour. Je me dois de m�riter cet attachement.
On dirait qu'il vous surprend, cet attachement ?
Non, je ne dirais pas cela. Plut�t que les supporters et moi, on s'entend. On se comprend. Parce que, enfant, j'ai toujours soutenu une �quipe ou un joueur. Et d�s que j'arrive dans un club, j'essaie de me mettre � la place du supporter. Je sais que, quand il voit un joueur ne pas courir ou commettre une faute impardonnable, c'est dur. Alors j'essaie de donner chaque jour le maximum.
Quel est votre r�le dans le vestiaire marseillais ?
Je suis quelqu'un de tr�s tranquille et positif. Toujours � essayer d'aider les coll�gues, � trouver le mot qui va donner le moral. C'est sans doute l� une de mes principales qualit�s. Pour jouer � mon meilleur niveau, j'ai besoin que les autres le soient. Je ne peux pas penser qu'� moi, je dois penser aux autres pour �tre fort avec et par eux.
Vous avez d�clar� que le r�le de leader �tait naturel pour vous car vous avez toujours �volu� aupr�s de personnes plus �g�es. Que voulez-vous dire ?
Au fil de ma carri�re, j'ai �t� b�ni: dans tous les clubs o� je suis pass�,
j'ai souvent �t� le plus jeune. J'avais besoin d'�couter plus, de travailler
plus, parce que je savais que mes chances de jouer �taient plus faibles
que les autres. J'ai observ� les plus �g�s et pris exemple sur eux. Il
y a plusieurs fa�ons d'�tre leader. La mienne passe par le travail et le
respect de mes coll�gues. C'est ce qui fait qu'on m'�coute. On ne peut
pas �tre respect� si on ne respecte pas les autres.
L'entra�neur dont vous avez le plus appris est Louis van Gaal. Pourquoi
?
C'est lui qui m'a fait venir au Bayern Munich (en 2011, alors qu'il jouait � Hoffenheim). Nous avions une �quipe incroyable � cette �poque. � mon poste, il y avait Tymoschuk, et rien de moins que Toni Kroos et Bastian Schweinsteiger. Louis van Gaal a �t� tr�s sinc�re � mon arriv�e : � J'ai ces deux joueurs, et toi. Comment vas-tu faire pour jouer? � Je lui ai r�pondu que je respectais son opinion, mais que j'allais travailler dur pour m�riter ma place. Au bout de quelques jours, j'ai compris que plus on travaillait, plus le coach �tait pr�t � nous aider. Que notre nom importait peu. � la fin de chaque journ�e, il venait me voir en me donnant des pistes pour m'am�liorer. J'ai fini par jouer 16 matches sous sa direction, et � tous les postes : lat�ral gauche, d�fenseur central... Il a �t� essentiel. |