OM Olympique de Marseille

1992 Monaco OM, et qui c'est les meilleurs?

18 Avril 1992 Stade Louis 2 � Monaco , l'OM bat Monaco 3 � 0 (2 - 0)
Arbitre Mr Veniel 18000 Spectateurs

BUTS BOLI (44'), PAPIN (45' s.p.), PELE (90')

OM OLMETTA, AMOROS, BOLI, MOZER, CASONI, ANGLOMA, DESCHAMPS, , STEVEN, WADDLE (DURAND 55'), PELE, PAPIN Entraineur GOETHALS
MONACO ETTORI, SONOR, MENDY, PETIT, VALERY, PASSI, DJORKAEFF, DIB, RUI BARROS (DEBBAH 46'), WEAH, ROBERT Entraineur WENGER

Bernard Tapie n'a pas pu s'en emp�cher. A la meute de journalistes accroch�s � ses basques dans l'attente de la divine parole, -"Eh ! Bernard, � moi tu me parles, hein ?", "Ni � toi ni � personne. Mais tu m'appelles lundi"-, le pr�sident de l'OM a tenu le m�me discours. Motus et bouche cousue.
On aurait voulu croire qu'il avait, enfin, le triomphe modeste. Qu'il n'en rajouterait pas. Qu'il la jouerait cool.

Et puis, il est redevenu tel qu'en lui-m�me juste le temps d'un acide "Il est plus difficile de battre le premier du Championnat de France que le troisi�me du Championnat des Pays-Bas..."
Et vlan, passe-moi l'�ponge. Bonsoir messieurs et � lundi, donc. En r�ponse � ce tacle appuy�, Ars�ne Wenger ne s'est pas d�parti de son calme l�gendaire.

Mais, il ne s'est pas g�n� pour r�pondre : "Lorsque Marseille s'est fait �liminer par le cinqui�me du Championnat de Tch�coslovaquie, nous n'en avons pas tir� de conclusions h�tives...
Ce que les Mon�gasques en g�n�ral, et quelques-uns en particulier, n'ont pas r�ussi, une heure et demie durant sur le terrain. Le pouvaient-ils d'ailleurs ? De match, il n'y eut point. De sommet, encore moins.

L'OM �tait trop fort, samedi. Comme si cette �quipe, qui �clatera demain, avait jou� l� une sorte de requiem, avec Waddle � la baguette, Papin au violon et Mozer � l'accord�on.

"Le Championnat, c'�tait, cette saison, notre Coupe d'Europe. Battre un finaliste europ�en, 3-0 qui plus est de sur son propre terrain, d�montre que l'OM a conserv� toutes ses qualit�s et qu'il �tait capable, lui aussi, de gagner un troph�e continental."C'�tait l'avis de Jean-Philippe Durand.

Et c'est aussi celui de la majorit� des Mareillais. Ils avaient op�r� un transfert, on se console comme on peut.
De Boli -"On a retrouv� ce soir une �quipe europ�enne."-, � Pel� -"On voulait montrer que ce n'�tait pas fini pour nous.", en passant par Casoni "Il y avait longtemps que l'on ne s'�tait pas senti aussi bien sur le terrain. Dans les grands moments, on sait toujours r�pondre pr�sent.
Toujours ou presque, Bernard. Il y a quand m�me eu Prague...
Il y a quand m�me, aussi, la fatigue d'un adversaire mon�gasque, visibelement pas dans le coup, trois jours � peine apr�s son exploit en terre n�erlandaise.

Ce qui n'enl�ve rien � la victoire du nouveau champion de France, surtout que Wenger avait pr�venu : "Pas d'excuse !". A d�faut, on peut y chercher le d�but d'une explication :
"Plus facile que pr�vu ? s'est �tonn� Boli. Il faut respecter les Mon�gasques.
Nous aussi, la saison derni�re,nous avons travers� la m�me p�riode et je ne pense pas qu'ils aient �t� �mouss�s. Vous savez, quand on gagne, on ne l'est jamais..."
" Jamais ? C'est � voir. Le micro � Marcel Dib : "Il nous a manqu� les cinq ou dix m�tres qui font la diff�rence, ceux qui nous auraient emmen� devant le but marseillais. Nous n'avons pas eu une seule occasion alors que d'ordinaire, nous nous en cr�ons quelques-unes.Ce soir, il nous fallait gagner, or, pour battre l'OM, il faut �tre au top. De toute fa�on comtpe tenu de la premi�re mi-temps, avant les deux buts marseillais je ne voyais pas comment nous aurions pu marquer... Il ne nous restait plus qu'� jouer le 0-0".
Enfin si, mais de l'autre c�t�. Waddle est pass� par l�. Un centre pour la t�te de Boli. Une passe au millim�tre pour Pel� et un p�no de Papin. Il ne s'�tait rien pass� jusque-l�.
En une poign�e de secondes lors des arr�ts de jeu, le sort du match et du Championnat de France a bascul�.
C�t� Marseillais. "Ces deux buts ont tu� le match. Apr�s on y croyait encore. Il aurait fallu que l'on marque dans le premier quart d'heure. C'�tait dur." Tr�s dur. Trop dur pur ce Monaco-l�. Physiquement � la ramasse.
"A 2-0 explique Waddle, il nous suffisait de g�rer la situation, tout en essayent de faire monter l'addition. "
Pel� ne s'en fit pas prier. Deschamps, lui, en rata l'occasion.
Qu'importe, l'OM �tait d�j� en route pour son quatri�me titre de suite, �galant le record des Verts d'avant la grande �poque europ�enne. (67, 68, 69, 70).
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