OM Olympique de Marseille

D�cembre 1982, l'OM bat Nice 2 � 0 au Stade de l'Huveaune

12 D�cembre 1982 Stade de l'Huveaune
OM bat Nice 2 � 0 (2 - 0)

Arbitre Mr Benali 5220 Spectateurs

BUT RAVAIL (2'), PASCAL (28')

OM LEVY, ANIGO, CAMINITI, LOPEZ, GILLES, DE BONO, REMY, RAVAIL, PASCAL, N'DOMBA, DE FALCO, Entraineur GRANSART
NICE AMITRANO, MARCHIONI, JOLY, CURBELO, BARRAJA, METSU, GENTILI, ROLANT (SAB 50'), LARSSON, BUSCHER, KAISER Entraineur SERAFIN
Alors l'OM, tu campes ! Et pas en premi�re classe pourraient ajouter les trente-cinq autres clubs de Deuxi�me Division. Et dire que Marseille est la deuxi�me ville de France ! Il suffit qu'on refasse une beaut� qui dure au Stade-V�lodrome pour que les Minots se retrouvent quasiment � la rue. Une mis�re, peuch�re. En gros, l'Huveaune, c'est un petit stade de campagne. Sans la campagne. Avec une aire de jeu balay�e par tous les vents. Une vraie d�solation pour l'OM dont l'�quipe est pourtant en train de s'y tailler une sacr�e r�putation d'invincibilit�. Les Minots n'ont � ce jour c�d� que trois points sur leur fameux terrain (Bl�nod, Reims et Fontainebleau). Il n'emp�che que toutes les semaines, le club perd la bagatelle de quarante millions anciens.
Il est certain qu'avec l'enjeu que ce Marseille-Nice suscitait, ce sont trente mille Marseillais au bas mot qui seraient venus s'entasser au Stade-V�lodrome.
Et peut-�tre m�me plus si l'on veut bien se souvenir que la saison derni�re, un OM-Toulouse avait r�uni plus de quarante-cinq mille p�lerins.
Dimanche, ils �taient 5 000...
Alors � d�faut de trop s'interroger sur les non-retomb�es financi�res qu'implique cette situation, tout le monde se satisfait des r�sultats d'une �quipe qui, apr�s avoir enfoui un peu plus le nez des Ni�ois dans leur infortune, est redevenue hautement comp�titive avec l'avantage �galement de ne pas avoir � subir la pression qui est inflig�e � l'�quipe de t�te.
Ci-contre Le Stade de l'Huveaune en 1982

"L'id�al, souriait Gransart, le jeune entra�neur de l'OM, serait de subir cete pression... le derniere journ�e.
Je sais par exp�rience qu'il n'est jamais souhaitable de prendre le commandement du groupe trop t�t.
L'an dernier cela nous est arriv� et ne nous a pas rendu service. Donc l'OM, on verrait plut�t d'un bon oeil l'arriv�e au pouvoir des R�mois certainement plus faits normalement et physiquement pour ce genre de situation.
Pour l'instant, Claude Cuny, directeur sportif, ne peut s'emp�cher de faire ses remarques et constater la progression de ses joueurs.
"La saison derni�re, � pareille �poque, nous avions sept point de moins et surtout nous avions une diff�rence de buts moins flatteuse (+ 17, contre + 6).
Ce sont des chiffres qui parlent deux-m�mes, je crois et qui situent mieux la progression de mes joueurs.
Jusqu'� aujourd'hui, le calendrier avait masqu� pas mal de choses.
Je crois que c'est maintenant que le vrai Championnat va commencer. A quatre. On verra bien o� nous en serons dans deux mois. De deux choses l'une, ou l'on continue au rythme qui est le n�tre maintenant;.

Ou l'on renouvelle certaines erreurs commises en d�but de saison. Dans ce dernier cas de figure, tout d�pendra des autres ...

Contre Nice, Marseille n'a connu aucune difficult� pour l'emporter tellement les Ni�ois parurent fatigu�s, las de tous ces combats qu'ils ont d� livrer depuis le d�part.

De surcro�t, ils durent tr�s vite entamer une course-poursuite ext�nuante pour une �quipe d�j� en proie � pas mal de difficult�s.
Ce but assassin de l'ailier droit Ravail (2e minute) fut assez vite suivi d'un autre (Pascal) rendant alors la t�che des Ni�ois impossible. Oui, vraiment, voil� une tr�ve qui ne pouvait mieux tomber pour les joueurs de S�rafin.
OSZAR »