OM Olympique de Marseille

L'OM mate le PSG

12 Avril 2002 Stade V�lodrome l'OM bat le PSG 1 � 0 (0 - 0)
Arbitre Mr Duhamel 57597 Spectateurs
But van buyten (65')

OM runje, dos santos, leboeuf, yobo, van buyten, olembe, swierczewski, andre-luiz, alfonso (fernandao 89'), bakayoko (chapuis 72'), rivera (dalmat 59'
)entraineur emon
PSG letizi, cristobal, pochettino, heinze, el karkouri, llacer (cisse 75'), dehu, okocha (alex 71'), fiorese, ogbeche (ronaldinho 58'), aloiso
entraineur fernandez luis

C'�tait vendredi, et que retiendra-t-on de cet OM-PSG ? Une belle ambiance toujours aussi passionn�e, un but de Van Buyten et une nouvelle d�sillusion parisienne.
L'OM est champion du monde des affrontements face � Paris, �a s'arrose ! Depuis 1988, ann�e de la derni�re victoire en terre hostile, le PSG demeure la meilleure caution de l'honneur marseillais. Chaque saison, les Parisiens veulent faire croire qu'il n'y a pas de fatalit� ; chaque saison ou presque, ils repartent la t�te basse. Cette fois encore, la stratgie retenue fut celle du seul combat physique, de Llacer titulaire aux d�pens de Ronaldinho sur le banc. "Nous avions d�cid� d'attendre, de tenir le 0-0 jusqu'� une demi-heure de la fin", �nonne Jean-Louis Gasset.
Au Br�silien, jug� encore "trop tendre pour ce genre de rendez-vous", de "r�aliser �ventuellement l'exploit en fin de rencontre".
Une d�marche similaire � celle de l'an pas�, o� Bernabia et Anelka �taient, eux ausi, condamn�s au banc de touche en d�but de rencontre... Mais "le but de Van Buyten a �t� un coup de massue. D�s lors, cela devenait difficile pour nous", poursuit Gasset...

Le PSG a cette fois mal appr�ci� la capacit� marseillaise � maintenir sa pression, m�me d�sordonn�e, sur l'ennemi.
D�cid�ment, les adversaires ne font rien que d'emb�ter Paris et de contrecarrer les belles hypoth�ses de travail.
Faute d'assumer ses ambitions, le PSG a logiquement pli� sur un "d�tail", qui accentue la stagnation entam�e face � Nantes.
Lorsqu'ils s'�taien rendus � Lyon, les Parisiens avaient pr�sent� un visage ausi peu entreprenant, aussi attentiste. Ils avaient tenu jusqu'� ce qu'un "d�tail" fasse basculer la partie et voler en �clats leur dispositif.
"Nous sommes irr�prochables !" clame Luis Fernandez.
Mais si on entre dans le d�tail...
C'est une �vidence d'affirmer qu'un club en passe de disputer une Ligue des champions a un tout autre pouvoir d'attraction que les autres.
Cette comp�tition int�resse un joueur comme Alain Boghosain, en fin de contrat � Parme et que Fernandez a rencontr� le week-end pr�c�dant le d�placement � Marseille. Mais son �ventuelle venue dans la capitale est li�e � une place sur le podium.
Paris a d�sormais deux semaines pour pr�parer l'emballage final. Deux semaines pour oublier la d�ception apr�s l'espoir d'une s�rie de quatre victoires qui avait remis le club dans la course.
Quant � l'OM, il a fait preuve d'un bel enthousiasme et de qualit�s certaines avec des joueurs de niveaux international comme Van Buyten, Runje, Alfonso et Andre-Luiz.
Le jeune Rivera a montr� des talents prometteurs, la mayonaise semble prendre et Bernard Tapie peut �tre satisfait de son recrutement au mercato.
OSZAR »